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SLY JOHNSON: Métamorphose

today20 février 2011 1

Arrière-plan
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Sly Johnson

Sly Johnson connut sous le pseudonyme de The Mic Bouddha, roi du beatboxing, un art et des manières où il va exceller à l’excès au sein du collectif Saïan Supa Crew.
Né en 1974, Sly Johnson vient de Montrouge, dans les Hauts-de-Seine. Il est originaire de la République du Congo.
Il a exercé dans le groupe Simple Spirit avec Sir Samuel.
Avec ce dernier, il participera au collectif Saïan Supa Crew de 1997 à 2007, année de la séparation du groupe. Sa rencontre avec le disquaire et DJ Jean-Philippe Mano l’entraîne aux racines du Hip-Hop : le Funk et la Soul.
Sly mixe alors des samples des années 70, à la rencontre de ces sons qui le fascinent.
Il aime leur matière rythmique, leur groove et leurs couleurs et y trouve son langage, son vecteur d’expression.

En 2005, il sort un maxi vinyl 4 titres intitulé « Sumthin That U Never Heard Before » incluant des duos avec Wildchild, du groupe Lootpack, et Declaime, alias Dudley Perkins, où il reprend le fameux thème « Shaft » d’Isaac Hayes entièrement à la voix.
En 2007, avec la fin du Saïan, on le retrouve aux côtés de Camille, Oxmo Puccino, Rokia Traoré ou encore Erik Truffaz.
En 2008, une collaboration avec le trompettiste français Erik Truffaz a permis la réalisation de « Paris« , album concept en duo mélangeant voix, trompette et beatboxing.
Peu à peu, il trouve sa voie au travers de ses rencontres ce sera l’univers du Funk et de la Soul.
En 2010, « The June 26th » EP sorti en Mai, vous a donné un avant-goût de l’album.
Il contenait 5 titres : « I’m Calling You » premier single de l’album en duo avec Ayo / 3 remixes par 20Syl (Hocus Pocus), « The Audience » & « Roddy Rod » et un inédit.

Son premier album solo intitulé « 74« , année de sa naissance, sort le 20 septembre 2010.
Il a composé le répertoire de son album à partir de sa voix, sublimée par le producteur Jay Newland qui a réuni autour lui une équipe branchée « Great Black Music » : Cindy Blackman aux baguettes, TM Stevens à la basse, la guitare et le clavier du groupe new-yorkais « Soulive« , Sherrod Barnes à la guitare, Larry Gold, le mythique arrangeur du son de Philadelphie, qui lui tresse un tapis de cordes sensibles et de cuivres subtils.
Sans oublier les rappeurs de Slum Village conviés sur « Slaave 2« , titre constitué d’un beat dépouillé et de discrets scratches vocalisés.
Outre ses compositions personnelles, Sly Johnson interprète « Everybody’s Got to Learn Sometimes » des Korgis et « Fa-fa-fa-fa (Sad Song) » d’Otis Redding.

Nul doute qu’il renouvelle le genre, poussant le pitch plus loin qu’une simple Nusoul, y apportant son style tout en inflexions et son stylo tout en réflexions.
11 titres sublimes et sensuels.
Un modèle.

(Sources: Wikipedia – Amazon)

+ d’infos:
SlyJohnson.com
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Écrit par: Phil

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